Lors d'un des quizz sur notre page instagram je vous ai demandé ce que pouvait bien être le stress hydrique. Et les résultats m'ont inspiré ce petit post !
Le stress hydrique peut s'appliquer à d'autres domaines que le monde végétal. Ces dernières années certaines villes européennes ont été en stress hydrique, du fait qu'elle manquait d'eau. Si on l'applique aux plantes, c'est lorsque leurs besoins en eau sont supérieurs aux apports, donc lorsqu'elles ont "soif".
Comment ça se manifeste ?
Dans la majorité des cas les feuilles de la plante pencheront vers le bas, les tiges seront plus molles et les feuilles plus plates pour ce qui concerne les plantes grasses. Ca s'explique par le fait que, lorsque les cellules se gonflent d'eau, elles appliquent une pression sur les parois. Si la plante a utilisé toutes ses réserves, les cellules se "dégonflent" et les tiges seront alors moins rigides. Autrement dit la plante est raplala !
Alors si je lui donne beaucoup d'eau elle ira mieux ?
C'est justement ce qu'il faut éviter. Lorsqu'on a loupé un voire plusieurs arrosages on va réhydrater progressivement afin de ne pas noyer la plante. On donne la quantité habituelle mais plus fréquemment, le lendemain et les jours qui suivent par exemple, jusqu'à ce qu'elle soit à nouveau en forme.
L'astuce en plus
Les ollas (dispo en boutique) vont assurer un apport constant à la plante, dès que le réservoir est vide, vous le remplissez à nouveau. Inutile d'attendre donc que la plante témoigne de son stress. Car à force de répétition, les plantes à fleurs finissent pas ne plus fleurir, certaines feuilles deviennent jaunes, ... Bref, au plus stable est l'apport, au mieux !
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